En ce jour solennel, place d’Arménie à Clermont-Ferrand, j’ai tenu à rendre hommage à Missak Manouchian et à sa femme Mélinée, désormais unis dans l’éternité du Panthéon.
Avec leurs compagnons d’armes présents sur « l’Affiche rouge », je salue leur combat héroïque contre l’oppression nazie, incarnation de l’esprit indomptable de la résistance française, un témoignage de courage, de détermination et d’amour pour notre pays et ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.
« Je n’ai aucune haine », proclamait Missak Manouchian dans sa lettre d’adieu à Mélinée, soulignant son humanité et sa force morale inébranlable, des qualités qui éclairent notre chemin encore aujourd’hui.
Alors que Missak Manouchian et Mélinée ont rejoint le Panthéon, les noms de 22 compagnons de combat de Missak Manouchian, et celui de son chef, Joseph Epstein, seront gravés à l’entrée du caveau 13 où reposera le résistant d’origine arménienne.
Les honorer, c’est honorer des résistants de toutes nationalités.
Missak Manouchian, rescapé du génocide arménien, est mort apatride. Parmi les 23 autres combattants honorés, on compte des Polonais, des Hongrois, des Italiens ou des Espagnols. « L’occasion de rappeler qu’être français, ça ne tient pas à l’origine, à la religion, au prénom, mais à la volonté » a souligné le Président de la République.
En leur mémoire, en hommage à leur sacrifice, engageons-nous à poursuivre le combat de ces résistants, à défendre nos valeurs républicaines et à œuvrer sans cesse pour la paix et la justice.
Que leur courage soit notre guide, et que leur histoire inspire les générations futures à bâtir une France toujours plus forte, unie et résiliente.