Suite à une rencontre avec des infirmières libérales du Puy-de-Dôme, j’ai rencontré le ministre de la Santé, Frederic Valletoux, mardi 12 mars dernier, pour l’alerter sur les difficultés rencontrées par ces professionnels de la santé, essentielles dans la chaîne de soins de ville en France, en particulier sur les territoires ruraux.
Depuis 2009, aucune revalorisation des actes médicaux infirmières été engagée alors que les charges progressent. A ce titre, aucune revalorisation de l’Indemnité Forfaitaire de Déplacement n’a été également proposée.
De plus, les infirmières libérales sont de plus en plus confrontées à de nombreux soins dits silencieux c’est-à-dire des soins qui ne sont pas pris en compte dans la nomenclature de la sécurité sociale et qui sont pourtant essentiels dans les soins apportés aux patients, tels que la pose de bas de contention, l’administration de collyres ou encore la pose de capteur glycémique.
Aujourd’hui, 58% de cabinets d’infirmiers libéraux sont menacés de fermetures dans les 5 ans alors que nous encourageons, à travers plusieurs dispositifs, le maintien à domicile des personnes âgées.
Reconnaître le travail des infirmières libérales est une nécessité pour nos territoires déjà impactés par la désertification médicale !
Lors de cette rencontre, la députée a remis au ministre de la Santé un courrier détaillant les revendications des infirmières libérales et lui a demandé de recevoir rapidement la présidente du collectif des infirmiers libéraux en colère.