2 avril 1974 : Georges Pompidou était fauché par la maladie. J’avais 2 ans, mais j’ai grandi avec lui.
Il était un homme d’état visionnaire, pétillant d’intelligence et pétri d’humanisme.
Par ses racines paysannes, il avait ce bon sens pratique qui manque parfois à la politique et cette force de caractère qui l’a accompagné jusqu’au bout.
Par son enracinement non feint, par sa simplicité, il restait un homme ancré dans les réalités des Français. « Le plus exceptionnel des Français moyens », disait Jean d’Ormesson.
C’était le Président du Concorde, acteur de la modernisation de la France avec notamment le choix de l’électricité nucléaire, le TGV, la création du consortium Airbus… Le Président d’une France qui avait fait le choix du progrès.
Outre le progrès économique, il avait le progrès social comme boussole avec la croissance des salaires, la création du SMIC.
Conscient des enjeux d’écologie, il est le premier à créer le ministère de l’environnement.
Mais pour nous, les Auvergnats, il reste notre Président, celui qui aimait son pays et n’a jamais oublié d’où il venait.
Son héritage politique nous oblige et doit toujours aujourd’hui nous inspirer. Sur le plan personnel, je suis fière qu’il fasse partie de mon ADN politique.