Samedi, place de Jaude à Clermont-Ferrand, j’ai tenu à être présente à la manifestation organisée en soutien à Gisèle Pélicot et à toutes les victimes de viol par soumission chimique. Car la honte doit changer de camp.
Depuis le début de mon mandat, membre de la Délégation aux Droits des Femmes de l’Assemblée nationale, je suis engagée pour veiller à l’égalité homme/femme dans la conception et la mise en œuvre de toutes les politiques publiques, dans un esprit d’ouverture et d’équilibre.
En soutien à ma collègue et amie, Sandrine Josso, elle-même victime, marraine de l’association « M’endors pas » et engagée sur ce sujet, j’agirai pour faire évoluer la qualification pénale du viol et la législation sur la soumission chimique.
Révélée par le procès de Mazan, la soumission chimique est le fait de droguer une personne à son insu pour abuser d’elle, sans qu’elle ne puisse réagir ou parfois sans en avoir conscience. C’est un phénomène encore trop largement méconnu et sous-estimé en France. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas circonscrit à un milieu festif mais concerne aussi l’entourage proche, familial, professionnel ou amical des victimes.
Que faire si vous suspectez une soumission chimique ?
Des dispositifs d’écoute anonymes et gratuits existent :
- France Victime : 116 006 (7j/7 ; 24h/24)
- Violences Femmes Info : 3919 (7j/7 ; 24h/24)
- Dispositif Drogues Info Service : 0 800 23 13 13 (7j/7 ; 08h-02h)