Le monde agricole est en crise.
Lundi 18 novembre, à l’appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, les agriculteurs du Puy-de-Dôme se sont mobilisés autour de feux de la colère.
Je suis allée à leur rencontre, à Issoire, pour leur témoigner mon soutien dans leurs revendications.
J’ai échangé avec la soixantaine d’agriculteurs présents, m’engageant à faire remonter leurs demandes et à témoigner de leur désarroi.
J’ai noté la présence de nombreux jeunes. Il est de notre devoir de les accompagner dans leur projet professionnel en facilitant leur installation et en leur offrant des perspectives à moyen et long terme.
Nos agriculteurs travaillent en moyenne 50% de plus que la moyenne des Français et se versent un salaire en moyenne 40% de moins que les autres corps de métier alors même qu’ils nous nourrissent !
À l’heure de l’ouverture des négociations avec la GMS, Grande et Moyenne Distribution, il est nécessaire de les accompagner et d’imposer enfin l’application de la loi Egalim 2.
Nos agriculteurs croulent sous les normes.
Il faut simplifier ! Le précédent gouvernement avait ouvert ce chantier de simplification. Il est urgent de poursuivre et de tenir les engagements pris.
L’accord Mercosur pourrait être finalisé avant la fin de l’année 2024 ?
La France, opposée à cet accord qui fragiliserait son agriculture, doit prendre la main sur le rapport de force avec la commission Européenne pour bloquer l’adoption de cet accord qui ne respecte, ni nos standards agricoles, ni nos exigences environnementales.
Avec certains de mes collègues députés, j’agis et je continuerai d’agir :
- Signature d’une proposition de résolution relative à l’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur adoptée le 16 juin 2023
- Courriers transpartisans envoyés à Ursula von der Leyen en janvier et novembre 2024
- Tribune transpartisane parue dans Le Figaro du 4 novembre 2024
Le 26 novembre prochain, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, je participerai au débat, suivi d’un vote, sur l’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, l’Uruguay, Paraguay, Bolivie). Comme le prévoit l’article 50-1 de la Constitution, ce débat a été demandé par le Gouvernement suite aux revendications de l’ensemble des groupes parlementaires.
Ce vote sera un moyen supplémentaire de faire pression sur la Commission Européenne afin de revoir les clauses de l’accord UE-Mercosur.
Aujourd’hui, comme hier et comme demain, je serai aux côtés de nos paysans !