𝗚𝗮𝗿𝗱𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗶𝗲𝗱𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗮𝘂 𝗺𝗶𝗹𝗶𝗲𝘂 𝗱𝘂 𝗰𝗵𝗮𝗼𝘀 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲
Garder les pieds sur terre : voilà ce qui fait cruellement défaut à trop de responsables politiques, enfermés dans le théâtre de la politicaillerie parisienne.
Ce matin encore, comme chaque lundi depuis la rentrée, je suis sur le campus des Cézeaux à Aubière, pour donner cours aux étudiants-ingénieurs de dernière année en génie biologique. C’est un engagement que j’ai pris en 2022 et que je respecte : continuer à exercer une activité professionnelle pour rester dans le concret, au contact de la vraie vie.
Pendant ce temps, que voyons-nous ? Une classe politique qui se déchire, qui s’invective, qui se donne en spectacle au lieu de servir le pays.
Pendant que d’autres se perdent en querelles d’ego, moi je choisis le travail. Car oui, il faut le rappeler : être élu, c’est d’abord travailler.
Je suis en colère, dépitée, écœurée du spectacle offert à nos concitoyens. J’en ai honte, même si je ne participe pas à ce charivari politique.
Mais je garde ma ligne : 𝙩𝙧𝙖𝙫𝙖𝙞𝙡𝙡𝙚𝙧 𝙚𝙩 𝙖𝙫𝙖𝙣𝙘𝙚𝙧 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙩𝙤𝙪𝙩𝙚𝙨 𝙘𝙚𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙩𝙤𝙪𝙨 𝙘𝙚𝙪𝙭 𝙦𝙪𝙞 𝙫𝙚𝙪𝙡𝙚𝙣𝙩 𝙧𝙚́𝙚𝙡𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙖𝙜𝙞𝙧, 𝙞𝙘𝙞 𝙨𝙪𝙧 𝙣𝙤𝙩𝙧𝙚 𝙩𝙚𝙧𝙧𝙞𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙖̀ 𝙡’𝘼𝙨𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡𝙚́𝙚 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚.
PS : un grand merci à mes étudiants. Quel bonheur de faire cours devant eux. Notre jeunesse est belle et talentueuse !
Re-PS : j’ai profité de ma pause inter-cours pour rédiger ce texte.