Toute la journée, j’ai eu le plaisir de participer au Sommet de l’Elevage, à la Grande Halle d’Auvergne, pour aller à la rencontre des représentants et acteurs du monde agricole du Puy-de-Dôme.
La matinée a été rythmée par de nombreux échanges avec :
- 𝙇𝙞𝙢𝙖𝙜𝙧𝙖𝙞𝙣, acteur majeur de la filière semencière, avec qui nous avons évoqué les enjeux de souveraineté agricole et d’innovation,
- 𝙡𝙖 𝙁𝙚́𝙙𝙚́𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙤𝙫𝙞𝙣𝙨, sur les difficultés structurelles de la filière ovine et les leviers à mobiliser pour la relancer,
- 𝙡’𝙖𝙨𝙨𝙤𝙘𝙞𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝘽𝙞𝙤 𝟲𝟯, autour des défis de la transition agroécologique et du maintien des exploitations biologiques,
- les représentants de l’𝘼𝙊𝙋 𝙛𝙧𝙤𝙢𝙖𝙜𝙚𝙨 𝙙’𝘼𝙪𝙫𝙚𝙧𝙜𝙣𝙚 et 𝘼𝙊𝘾 𝘾𝙤̂𝙩𝙚𝙨 𝙙’𝘼𝙪𝙫𝙚𝙧𝙜𝙣𝙚, garants de notre patrimoine agricole et gastronomique,
- et enfin 𝙅𝙖𝙘𝙦𝙪𝙚𝙨 𝘾𝙝𝙖𝙯𝙖𝙡𝙚𝙩, 𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙞𝙙𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙪 𝙎𝙤𝙢𝙢𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡’𝙚́𝙡𝙚𝙫𝙖𝙜𝙚, pour un échange sur les perspectives d’avenir du secteur.
L’après-midi s’est poursuivie avec une rencontre conjointe avec :
- la 𝙁𝙉𝙎𝙀𝘼 𝟲𝟯 et les 𝙅𝙚𝙪𝙣𝙚𝙨 𝘼𝙜𝙧𝙞𝙘𝙪𝙡𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙙𝙪 𝙋𝙪𝙮-𝙙𝙚-𝘿𝙤̂𝙢𝙚, au cours de laquelle nous avons abordé les enjeux de transmission, de partage de l’eau, de simplification administrative et de PAC,
- un temps d’échange avec Séverine Di Giambatista, directrice du 𝙡𝙮𝙘𝙚́𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙛𝙚𝙨𝙨𝙞𝙤𝙣𝙣𝙚𝙡 𝙖𝙜𝙧𝙞𝙘𝙤𝙡𝙚 𝙇𝙚 𝘽𝙧𝙚𝙪𝙞𝙡, consacré à la formation et à l’attractivité des métiers agricoles.
J’ai eu le plaisir de partager cette journée avec mes collègues députés Eric Martineau, député de la Sarthe, membre de la commission des Lois et lui-même agriculteur, et Pascal Lecamp, député de la Vienne, vice-président de la commission des Affaires économiques et rapporteur de la loi d’orientation agricole.
Ensemble, nous sommes allés écouter les acteurs agricoles pour préparer au mieux le prochain budget et traduire leurs besoins à travers nos travaux législatifs.
Je tiens à exprimer toute mon admiration et ma reconnaissance envers nos agriculteurs, pour leur engagement et leur résilience.
Petite-fille d’agriculteurs, je connais le prix du travail quotidien, souvent exigeant et discret, qui fait vivre nos territoires et nous nourrit.
Je regrette de ne pas avoir pu aller à la rencontre de nos 𝙚́𝙡𝙚𝙫𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙙𝙚 𝙗𝙤𝙫𝙞𝙣𝙨, qui n’ont malheureusement pas pu participer cette année au Sommet de l’élevage en raison de la dermatose nodulaire contagieuse. Je veux leur redire tout mon soutien et ma reconnaissance. Nous devons rester pleinement mobilisés pour les accompagner, protéger leurs cheptels et leur permettre de poursuivre leur activité dans les meilleures conditions possibles.
