Vous vous souvenez du célèbre documentaire« Être et avoir» ? Il a été tourné dans la belle école de Saint-Etienne-sur-Usson, école qui aujourd’hui érigée comme l’un des symboles de nos écoles rurales.
A Saint-Etienne-sur-Usson, samedi matin, après une réunion de travail avec les enseignants, les parents d’élèves de l’APE Être et Avoir et les élus, j’ai participé à la mobilisation organisée par les parents d’élèves devant l’école en prenant la parole pour réaffirmer haut et fort mon engagement pour défendre l’éducation dans nos ruralités !
Afin d’agir contre la fermeture de cette classe, j’ai rencontré le Premier Ministre, Gabriel Attal, à ce sujet lors d’une réunion et lui ai remis un courrier accompagné de celui adressé au DASEN du Puy-de-Dôme.
Je lui ai notamment demandé l’instauration de « zones d’éducation prioritaires en ruralité » au même titre que les zones d’éducation prioritaire dans les quartiers de politique de la ville afin d’agir de manière équitable sur ces territoires autant fragilisés. Parce que la précarité existe aussi dans nos territoires ruraux !
J’ai également cosigné une proposition de loi visant à conditionner la fermeture d’une classe disposant d’au moins 15 élèves à l’accord du conseil municipal dans les communes de moins de 2 000 habitants.
Dans le Puy-de-Dôme, je suis intervenue auprès du DASEN, Directeur académique des services de l’Éducation nationale, en charge du dossier, avec lesquels j’ai échangé sur ces dossiers.
La ruralité est au coeur de mon engagement de députée depuis le 1er jour de mon mandat.
Nous ne pouvons pas traiter la carte scolaire uniquement par une approche statistique.
Nous avons le devoir d’offrir aux enfants de nos écoles rurales les mêmes chances d’apprentissage et d’accès aux études supérieures. Il en va du principe même d’égalité des chances et du rôle d’ascenseur social, que doit remplir l’Ecole de la République.