𝙅𝙚 𝙛𝙖𝙞𝙨 𝙡𝙚 𝙘𝙝𝙤𝙞𝙭 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙧𝙚𝙨𝙥𝙤𝙣𝙨𝙖𝙗𝙞𝙡𝙞𝙩𝙚́ 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙨𝙩𝙖𝙗𝙞𝙡𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙪 𝙥𝙖𝙮𝙨 : 𝙟𝙚 𝙣𝙚 𝙫𝙤𝙩𝙚𝙧𝙖𝙞 𝙥𝙖𝙨 𝙡𝙖 𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙘𝙚𝙣𝙨𝙪𝙧𝙚
Hier, à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a déclenché le 49.3 pour faire passer le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Le Nouveau Front populaire a immédiatement annoncé le dépôt d’une motion de censure que le Rassemblement national a annoncé vouloir voter, en plus du dépôt de sa propre motion.
Désormais chaque député est face à ses responsabilités : l’intérêt général ou le chaos, l’avenir de la nation ou les intérêts particuliers.
Le budget de l’État, même perfectible, ne peut se soustraire au contexte budgétaire et doit être voté pour assurer la pérennité du fonctionnement de notre pays.
Ensemble, les députés socialistes, insoumis, écologistes, communistes et les députés du rassemblement national se sont érigés en champions des dépenses non financées, en partisans des hausses massives d’impôts et de taxes, en maîtres-chanteurs à la motion de censure.
Ils sont désormais prêts à s’unir pour faire plonger notre pays dans l’instabilité.
La censure, et après
Quand on veut faire tomber un gouvernement, il faut être capable de reconstruire après !
Aujourd’hui, les forces de gauche ne s’entendent pas entre elles et le RN n’a pas de majorité.
On ne gouverne pas la France en étant divisés et à coup de menaces !
Le gouvernement de Michel Barnier n’est peut-être pas représentatif des résultats des dernières législatives, et je l’ai toujours dit. Mais quoiqu’en disent les oppositions, le Premier Ministre instaure un climat de confiance dont notre pays a besoin.
Je fais le choix de la responsabilité et de la stabilité économique et institutionnelle du pays.
Je ne voterai pas la motion de censure.