𝘼𝙙𝙤𝙥𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙚𝙣𝙨𝙪𝙧𝙚, 𝙘𝙝𝙪𝙩𝙚 𝙙𝙪 𝙜𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩
𝙀𝙩 𝙢𝙖𝙞𝙣𝙩𝙚𝙣𝙖𝙣𝙩 ?
Fruit d’une coalition improbable rassemblant des idées incompatibles, l’adoption de la censure n’est ni une démarche responsable, ni une opposition constructive, mais une manœuvre irresponsable qui met en danger notre pays et en difficulté les Français.
Oui, le gouvernement de Michel Barnier n’était pas représentatif des résultats des élections législatives, et je l’ai toujours dit. Mais une fois installé, en responsabilité, j’ai fait le choix de travailler avec ce Gouvernement pour faire avancer notre pays, apporter des réponses aux Français et soutenir les projets de notre territoire.
Oui, ce budget était perfectible à l’image de la suppression des postes d’enseignants (je m’y suis opposée en amendant le texte). Mais les mesures portées par les députés LFI étaient irréalistes au regard de l’état de notre économie et des finances publiques. On n’étouffe pas les commerçants, les artisans, les entreprises avec des taxes alors que la situation économique est fragile et que les plans sociaux se multiplient, y compris sur notre territoire, avec Auchan, Valéo et le CCF.
En votant cette censure, en s’alliant à Jean-Luc Mélenchon et à ses députés qui ont déposé un texte pour abroger la loi sur l’apologie du terrorisme dans le code pénal, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont trahi une grande partie de leurs électeurs et prouvé qu’ils sont prêts à tout pour arriver au pouvoir. Même à se compromettre.
Avec pour résultat, une période d’incertitude, une France affaiblie, sans budget, sans gouvernement, et des conséquences sur les Français.
Avec pour conséquence aussi, un affaiblissement de l’ensemble de la classe politique.
Les français attendent autre chose de l’Assemblée, avec « moins de bruit et plus d’efficacité ».
Demain, il faudra trouver un gouvernement plus ouvert et des partis capables de s’entendre sur un socle commun.
J’ai espoir que la gauche et la droite républicaines puissent, loin des intérêts individuels, s’entendre pour construire un projet pour notre pays. Nous avons besoin d’hommes et de femmes prêts à œuvrer pour le bien commun.
C’est notre devoir, et c’est ce qu’attendent les Français.
En juillet je le disais déjà, je vous le réaffirme aujourd’hui :
𝙟𝙚 𝙨𝙪𝙞𝙨 𝙥𝙧𝙚̂𝙩𝙚 𝙖̀ 𝙩𝙧𝙖𝙫𝙖𝙞𝙡𝙡𝙚𝙧, 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙡𝙚𝙨 𝙖𝙪𝙩𝙧𝙚𝙨 𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚𝙨 𝙧𝙚́𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞𝙘𝙖𝙞𝙣𝙚𝙨, 𝙖𝙪𝙩𝙤𝙪𝙧 𝙙’𝙪𝙣 𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙧𝙚 𝙙’𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙩𝙪𝙧𝙚 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙧𝙖𝙨𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩.
Dès ce matin, je suis à nouveau sur le terrain, pour vous écouter.
Dès la semaine prochaine, à l’Assemblée nationale, je m’attellerai à agir avec pour objectif, la recherche de compromis et l’efficacité politique.
Vous pourrez compter sur moi pour continuer à travailler dans cet esprit d’ouverture, de dialogue et de co-construction.
Pour vous servir.
