Jour 3 : Odessa – Moldavie
Après une courte nuit ponctuée d’attaques de drones russes, nous sommes repartis recueillir de précieux témoignages pour adapter nos aides et apporter notre soutien aux Ukrainiens.
𝙑𝙞𝙨𝙞𝙩𝙚 𝙙’𝙪𝙣 𝙡𝙮𝙘𝙚́𝙚 𝙖𝙜𝙧𝙞𝙘𝙤𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙫𝙞𝙣𝙘𝙚 𝙙’𝙊𝙙𝙚𝙨𝙨𝙖
Dans ce lycée, nous avons rencontré des élèves engagés dans l’apprentissage des techniques agricoles, mais aussi formés aux premier secours dits « tactiques », utiles en cas de fusillade ou de bombardements, et au pilotage de drones, des appareils omniprésents dans la guerre contre la Russie.
𝙎𝙚́𝙦𝙪𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙢𝙚́𝙢𝙤𝙧𝙞𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙖𝙪 𝙘𝙞𝙢𝙚𝙩𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙙𝙪 𝙫𝙞𝙡𝙡𝙖𝙜𝙚, 𝙧𝙚́𝙜𝙞𝙤𝙣 𝙙’𝙊𝙙𝙚𝙨𝙨𝙖
Nous avons rendu hommage à deux jeunes morts au combat : un ancien élève du lycée agricole, âgé de 22 ans et en présence de sa maman, un villageois de 30 ans. Un moment empreint d’émotions qui rappelle douloureusement l’atrocité de cette guerre.
𝙀𝙣𝙩𝙧𝙚𝙩𝙞𝙚𝙣𝙨 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙡𝙚𝙨 𝙖𝙪𝙩𝙤𝙧𝙞𝙩𝙚́𝙨 𝙙’𝙊𝙙𝙚𝙨𝙨𝙖 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙚𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙣𝙩𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙝𝙪𝙢𝙖𝙣𝙞𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨
Avec le maire d’Odessa, Hennadiy Troukhanov, le gouverneur Oleh Kiper, et les organisations humanitaires engagées au quotidien sur le terrain (UNICEF, Médecins du Monde, Croix Rouge), nous avons fait le point sur la situation actuelle dans cette région de l’Ukraine qui subit de nombreuses attaques aériennes. Nous avons notamment parlé des dispositifs d’urgence mis en place auprès des populations, du calibrage des aides à apporter, mais également de l’après guerre et des actions de reconstruction à mener.
𝙑𝙞𝙨𝙞𝙩𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙖𝙩𝙝𝙚́𝙙𝙧𝙖𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙏𝙧𝙖𝙣𝙨𝙛𝙞𝙜𝙪𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙’𝙊𝙙𝙚𝙨𝙨𝙖 𝙗𝙤𝙢𝙗𝙖𝙧𝙙𝙚́𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡’𝙖𝙧𝙢𝙚́𝙚 𝙧𝙪𝙨𝙨𝙚
L’Unesco a recensé des dommages infligés par l’armée russe à plus de 270 sites culturels, dont la Cathédrale de la Transfiguration en plein cœur d’Odessa, partiellement détruite par un missile en juillet 2023. Notre délégation menée par Gabriel Attal a pu échanger avec le Pope sur les dégâts et les projets de reconstruction. En attendant les messes se déroulent au 2e sous-sol de la cathédrale qui sert toujours d’abri contre les bombardements.
𝙏𝙧𝙖𝙟𝙚𝙩 𝙚𝙩 𝙣𝙪𝙞𝙩 𝙖̀ 𝘾𝙝𝙞𝙨𝙞𝙣𝙖𝙪 (𝙈𝙤𝙡𝙙𝙖𝙫𝙞𝙚)
Dans la nuit, nous avons rejoint, par le poste-frontière de Mayaky (UA)/ Palanca (MO), la Moldavie. Après une très courte nuit, nous sommes repartis en France avec des témoignages précieux qui guideront nos actions en faveur de l’Ukraine, que ce soit au regard de sa situation actuelle, mais aussi de sa reconstruction quand la guerre sera finie.
Je suis très reconnaissante à Gabriel Attal de m’avoir associée à ce déplacement parlementaire.
Merci aussi à son équipe, aux services de l’Ambassade de France en Ukraine et aux membres du GIGN qui ont permis ce déplacement.
Cette expérience extraordinaire, rythmée par des moments de grande émotion, nous permet de mieux comprendre les enjeux de ce conflit à partir des retours des parties prenantes engagées sur le terrain.
Des clés de décryptage essentielles pour mieux agir, à notre niveau de parlementaire, sur les aides et les leviers d’actions à apporter à l’Ukraine.
Slava Ukraïni