Il y a ceux qui font de la politique un jeu de pouvoir et je le déplore. Aujourd’hui, comme tous les jours depuis le début de cette crise politique, je suis au travail, sur le terrain, au service de nos territoires.
À l’invitation d’Intercommunalités de France, l’association nationale qui représente et accompagne les EPCI (communautés de communes, agglomération et métropoles), j’ai eu le plaisir d’intervenir à Toulouse, dans le cadre de leur 35ᵉ convention nationale, sur le thème de la parité dans nos intercommunalités.
J’ai eu la joie d’y retrouver Gérard Guillaume, président de Billom Communauté, présent avec une partie de son équipe, mais aussi mon ancienne collègue et amie Elodie Jacquier-Laforge, aujourd’hui directrice générale d’Intercommunalités de France, (auteure de la 1ere proposition de loi sur la parité miroir dans les gouvernances d’EPCI), ainsi que Sébastien Martin, président d’Intercommunalités de France.
Il faut bouger les lignes face à ces chiffres :
- 35,8 % des conseillers communautaires sont des femmes
- 90 % des intercommunalités sont présidées par des hommes
- Les hommes occupent près des trois quarts des vice-présidences
Mon message aujourd’hui est simple : comment représenter un territoire quand la moitié de sa population n’est pas présente autour de la table des décisions ?
Pour changer les choses, il faut agir étape par étape :
- Créer un vivier de femmes élues dans les communes,
- Adapter la règle aux réalités locales grâce à la parité miroir : fixer la proportion de femmes dans l’exécutif en fonction de leur proportion dans le conseil communautaire.
Mais la parité ne se décrète pas uniquement dans la loi. Il faut aussi lever les obstacles du quotidien, notamment à l’arrivée d’un enfant ou dans la conciliation entre vie professionnelle, vie personnelle et engagement politique.
Autant de sujets sur lesquels je travaille afin d’apporter des réponses.