𝗺𝗮 𝗿𝗲́𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻
» Hier, lors de son discours de politique générale, j’ai entendu un Premier ministre d’ouverture, attentif aux attentes des Français : celle d’une classe politique qui retrouve la raison et le sens du collectif pour un budget juste et responsable.
En annonçant la suspension de la réforme des retraites et le renoncement à l’usage du 49.3, le chef du Gouvernement a choisi la main tendue. Ce sont des signes d’apaisement et de confiance envers le Parlement.
Notre Assemblée, dans sa diversité, reflète mieux que jamais la société française. À l’heure où débute l’examen du projet de loi de finances, chaque député se trouve face à ses responsabilités.
Comme l’a rappelé le Premier ministre :
« Le Gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez. »
𝗟𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗱𝘂 𝗱𝗲́𝗯𝗮𝘁 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗼𝗶𝘁 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗲𝗹𝘂𝗶 𝗱𝘂 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗮𝗶𝘀𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : chacun doit se montrer à la hauteur des enjeux du pays et des attentes de nos concitoyens.
Pour ma part, je continuerai de rechercher des solutions partagées et efficaces, dans un esprit d’écoute et de respect des opinions différentes, mais aussi de responsabilité : la dette que nous accumulons ne doit pas devenir le fardeau des générations futures.
La suspension de la réforme des retraites était un choix de raison : le coût d’une instabilité politique prolongée aurait été bien supérieur à celui de cette mesure. J’en salue la décision, tout comme l’ouverture d’une conférence pour garantir la pérennité de notre système, en tenant compte des carrières hachées des femmes, de la pénibilité de certains métiers et des parcours longs.
𝗣𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗮𝘂 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 : sur le budget, sur la sécurité sociale, et sur tous les sujets du quotidien – santé, éducation, logement, sécurité, réindustrialisation, agriculture, transition énergétique, services publics !
Je crois qu’il existe dans cet hémicycle une majorité de bonne volonté pour faire avancer la France, pas à pas.
Je serai de celles et ceux qui œuvreront en ce sens. »